La qualité de l’air impacte sur la santé et le quotidien de chacun d’entre nous. Sa pollution cause des effets néfastes à la santé de tout un chacun, mais pèse également sur l’économie française. En effet, selon les rapports du Sénat, la France perd jusqu’à 100 milliards d’euros tous les ans à cause de ce fléau. On notera également que c’est un facteur de décès important étant donné que la pollution est à l’origine de 48 000 décès en France, tous les ans. Ce qui a amené les autorités compétentes à mettre en place un politique stricte, malgré qu’ambitieuse, sur la protection de l’air et de sa qualité.
Cadrage de la politique au niveau mondial
La pollution de l’air ne concerne pas seulement la France. En effet, l’air se déplace et transporte les éléments polluants sur de nombreux kilomètres. La protection contre la pollution atmosphérique concerne donc, tous les pays de la zone Europe et au-delà. Au niveau européen, pour contenir un niveau de pollution acceptable, des normes ont été mises en place. Elles sont applicables suivant les directives 2004/107 et 2008/50/CE et concernent en premier lieu, la surveillance de la qualité atmosphérique.
Le niveau de qualité de l’air devra également être capitalisé afin de devenir des données consultables par tout un chacun. Le citoyen doit donc, être au courant de la qualité de l’air. Chaque individu est également responsable de la qualité de l’air et doit respecter les normes appliquées pour son bien sanitaire et pour celui des autres. Et enfin, dans l’application de ses normes européennes, des actions écologiques devront être menées là où la pollution de l’air est élevée.
Par ailleurs, pour s’assurer que la qualité de l’air soit viable, des règlements sont à appliquer au niveau du transport en règlementant la qualité des carburants utilisés ainsi que sa consommation. Il s’agira aussi, de contrôler la qualité du moteur. On notera également les règlements sur les activités industriels et la nécessité de contrôler le processus de production. Il y a aussi, les règlements sur les appareils domestiques qui doivent être écologiques et limitant la consommation énergétique. Et enfin, cette politique considère également le contrôle de l’utilisation de solvants qui peuvent polluer l’air.
Compensation carbone : la solution pour RSE
La compensation carbone est un moyen simple et économique de compenser l’impact de son entreprise sur le changement climatique. Les projets de compensation carbone aident à lutter contre le changement climatique mondial et à prendre soin des communautés locales. Dans de nombreux cas, fournir des emplois, une amélioration de la santé, une biodiversité, un reboisement et de vastes avantages sociaux aux communautés pauvres. Cependant, la carbone n’est efficace qu’après avoir mesuré et réduit les émissions de carbone de son entreprise.
La compensation carbone peut être utilisée comme un outil supplémentaire pour aider les entreprises à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, cela ne doit pas remplacer la mise en œuvre de mesures visant à réduire les émissions à la source, telles que l’amélioration de l’efficacité énergétique, l’adoption de sources d’énergie renouvelable et la réduction des déchets.
En outre, les projets de compensation carbone doivent être choisis avec soin, afin de s’assurer qu’ils ont un impact réel et vérifiable sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et qu’ils contribuent également au développement durable et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales. La compensation carbone peut être un outil utile pour les entreprises engagées dans une démarche RSE et soucieuses de réduire leur empreinte carbone, mais cela ne doit pas remplacer la mise en place de mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la source.
Construction durable : réglementation et aides financières
La France a mis en place plusieurs politiques publiques pour encourager la construction durable. En voici quelques exemples :
- La réglementation thermique (RT) : La RT a pour objectif d’encourager la construction de bâtiments à basse consommation d’énergie. Elle a été renforcée en 2012 (RT 2012) et est en cours de révision pour une nouvelle version en 2020 (RE 2020) qui mettra davantage l’accent sur l’empreinte carbone des bâtiments.
- Le label BBC-Effinergie : Ce label est décerné aux bâtiments neufs ou rénovés qui respectent des critères de performance énergétique élevés. Il vise à encourager la construction de bâtiments basse consommation.
- Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) : Ce crédit d’impôt vise à encourager les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt équivalent à un pourcentage des dépenses engagées pour les travaux.
- Le programme Habiter Mieux : Ce programme vise à aider les ménages modestes à réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Il est financé par l’État et l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et permet de bénéficier d’aides financières pour les travaux.
- Les labels environnementaux pour les bâtiments : Les labels tels que HQE (Haute Qualité Environnementale) et BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) sont utilisés pour encourager la construction de bâtiments durables et éconergétiques.
- Le fonds Chaleur : Ce fonds vise à encourager la production de chaleur à partir de sources renouvelables. Il permet de financer des projets de production de chaleur à partir de biomasse, de géothermie, d’énergie solaire thermique, etc.
En résumé, la France a mis en place plusieurs politiques publiques pour encourager la construction durable, notamment la réglementation thermique, les labels environnementaux, les crédits d’impôt et les programmes d’aide financière pour la rénovation énergétique.
Politiques publiques et incitations favorisent la transition énergétique
En ce qui concerne la transition énergétique, le France a montré un intérêt croissant pour les panneaux solaires en raison de leur potentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la transition vers une économie plus verte. Les politiques publiques ont joué un rôle essentiel dans l’encouragement de cette solution. Des incitations financières et des réglementations favorables ont été mises en place pour stimuler l’adoption des panneaux solaires dans les secteurs résidentiel, commercial et industriel.
Les politiques publiques en France comprennent des mesures telles que le tarif d’achat, qui garantit un prix d’achat fixe pour l’électricité solaire produite, ce qui encourage les investissements dans les installations solaires. De plus, le gouvernement français a introduit des incitations fiscales, telles que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), qui permet aux particuliers de déduire une partie des dépenses liées à l’installation de panneaux solaires de leurs impôts.
La France a également mis en place des réglementations pour encourager l’intégration des panneaux solaires dans les nouveaux bâtiments. Dans ce contexte, des fournisseurs de kits solaires tels que https://www.lesolaireenkit.fr jouent un rôle important en développant des solutions adaptées aux besoins individuels et en aidant les particuliers et les entreprises à franchir le pas vers une production d’énergie propre. Le site propose une large gamme de kits solaires comprenant des panneaux solaires, des onduleurs et d’autres composants nécessaires à l’installation d’un système solaire.
Audit thermique et étude énergétique
En plus des politiques publiques mentionnées ci-dessus, il est également important de souligner le rôle crucial des audits et études énergétiques dans la promotion de la construction durable. Ces études permettent de mesurer la performance énergétique d’un bâtiment existant, de repérer les points faibles et de proposer des solutions pour améliorer son efficacité énergétique. L’audit énergétique est notamment obligatoire pour les grandes entreprises dans le cadre de la réglementation environnementale des entreprises (REE). Il est également conseillé pour les particuliers et les petites entreprises souhaitant réduire leur consommation d’énergie.
Les études énergétiques sont également essentielles dans la phase de conception d’un bâtiment neuf, permettant de concevoir un bâtiment performant dès le départ et d’éviter les coûts de rénovation énergétique ultérieurs. En somme, l’audit et étude énergetique nantes est un outil précieux pour encourager la construction durable en identifiant les besoins en matière d’efficacité énergétique et en proposant des solutions pour les atteindre.
Taxes carbone et systèmes d’échange de droits d’émission
Les taxes carbone et les systèmes d’échange de droits d’émission sont deux instruments différents pour lutter contre le changement climatique en incitant les entreprises et les consommateurs à réduire les émissions de gaz à effet de serre. La taxe carbone est un impôt sur les émissions de gaz à effet de serre qui s’applique à toutes les sources d’émissions, telles que l’utilisation de carburants fossiles. L’objectif est de faire payer les émetteurs pour les coûts sociaux et environnementaux qu’ils engendrent, tout en incitant les entreprises et les consommateurs à réduire leur consommation d’énergie fossile et à adopter des alternatives plus propres.
Les systèmes d’échange de droits d’émission, aussi appelés marché du carbone, sont un mécanisme de régulation des émissions de gaz à effet de serre dans lequel les émetteurs se voient allouer un certain nombre de permis d’émission, également appelés crédits. Ces crédits peuvent être achetés et vendus sur un marché ouvert, permettant aux émetteurs de choisir la méthode la plus économique pour respecter leurs limites d’émission.
Les deux instruments ont leurs avantages et leurs inconvénients. Les taxes carbone sont relativement faciles à mettre en place, mais elles peuvent être coûteuses pour les émetteurs et les consommateurs. Les systèmes d’échange de droits d’émission sont plus flexibles pour les émetteurs et peuvent conduire à des réductions plus importantes des émissions, mais ils peuvent être plus complexes à mettre en œuvre et peuvent être sujets à des fluctuations de prix et à des fraudes.
La surveillance de la qualité de l’air
Le PNSQA est le document cadre qui assure la vérification et le contrôle de la qualité de l’air au niveau du territoire français. Il s’agit d’un plan national dont la gestion et la mise en application sont effectuées par le laboratoire central de surveillance de cette qualité atmosphérique. Cette surveillance est utile afin d’évaluer le niveau de pollution de l’air et ainsi, d’informer la population et les parties prenantes.
Les règlementations concernant cette action sont ainsi, définies par le ministère de l’environnement qui est également en charge de définir le niveau de polluants acceptables qu’on doit trouver dans l’atmosphère et les actions à appliquer au quotidien. Pour informer le citoyen dans ce cas, une publication y afférente est prévue chaque année en faisant part du bilan concernant le niveau de pollution atmosphérique.